Avis de parution

1 novembre 2014

Disponible chez votre libraire :
Notes & Morceaux Choisis n°11
“Orwell et Mumford, la mesure de l’homme”

Ed. La Lenteur, 154 pages, 10 euros.


Au sommaire :

Editorial, par Bertrand Louart

Notre communauté viscérale, par Pierre Bourlier

La filiation intellectuelle de Lewis Mumford, par Annie Gouilleux

Techniques autoritaires et techniques démocratiques, par Lewis Mumford

L’héritage de l’homme, par Lewis Mumford



Un extrait :

« L’hérésie des hérésies était le sens commun. » (Orwell, 1984)

Ce sens n’est pas qu’une faculté mentale individuelle, c’est avant tout une sensibilité partagée. Il implique la liberté d’exprimer ce que l’on ressent et la capacité de ressentir ce qu’autrui exprime.

Le véritable ennemi du pouvoir totalitaire tel que le décrit 1984, c’est le contact réel entre les êtres et « l’atmosphère de profonde humanité qu’ils respirent ». C’est là où « ils ne sont pas des individus » que les hommes ont quelque chose à défendre : là où ils appartiennent les uns aux autres, se comprennent et se reconnaissent. Or, cette appartenance organique que le pouvoir totalitaire cherche à détruire est aussi ce que le progrès de nos sociétés « libérales » dissout avec enthousiasme, au nom d’une liberté abstraite.

« L’aboutissement logique du progrès mécanique est de réduire l’être humain à quelque chose qui tiendrait du cerveau enfermé dans un bocal. » (Orwell, Le Quai de Wigan)

(…)

Ce que nous avons dans le ventre, ce n’est pas seulement ce désir individualiste, aveugle et illimité, auquel nous réduit l’atomisation sociale, mais c’est aussi, enfoui sous les contraintes de l’émancipation marchande, un sens viscéral de la communauté, une affinité avec autrui comme avec toute vie.

Avis de parution

11 juin 2010

De l’intérieur du désastre

Sermons et exhortations aux pauvres qui s’ignorent

« Si nous prétendons nous désabuser, nous avons à retrouver l’usage de bien des capacités qui ont perdu toute vraisemblance dans le monde des ingénieurs et des boutiquiers. »
***
A paraître en mai 2011 aux édition Sulliver.

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